Belladonna — Adalyn Grace – Les lectures d'Aurelalala

Présentation :

On dit qu’il suffit de cinq baies de belladone pour tuer quelqu’un.

Devenue orpheline alors qu’elle n’était qu’un bébé, Signa, 19 ans, a été élevée par une série de tuteurs, plus intéressés par sa richesse que par son bien-être. Tous ont connu une fin prématurée.
Aujourd’hui, ses seuls parents restants sont les Hawthorne, une famille excentrique vivant dans un domaine à la fois étincelant et lugubre. Le père de famille fait le deuil de sa défunte épouse en organisant des fêtes débridées, tandis que son fils se bat pour sauver leur réputation déclinante et que sa fille souffre d’une maladie mystérieuse. Lorsque l’esprit agité de leur mère apparaît, prétendant avoir été empoisonnée, Signa réalise que la famille dont elle dépend pourrait être en grand danger.
La meilleure chance pour Signa de découvrir le meurtrier est une alliance avec l’ange de la Mort lui-même, une ombre fascinante et dangereuse qui n’a jamais été loin d’elle. Bien qu’il ait fait de sa vie un véritable enfer, il montre à Signa que leur connexion croissante peut être plus puissante – et plus irrésistible – qu’elle n’a jamais osé l’imaginer.

Editeur : De Saxus
Relié : 24€90
Broché : 18€90
Numérique : 11€99
Pages : 448
Sortie : 11/05/23

Avis :

Laborieux et lugubre auraient pu représenter mon avis sur ce roman si je m’étais contenté des premières pages.

Néanmoins, l’histoire devient soudainement bien plus dynamique et intrigante dès l’entrée de Signa dans la vie de Bliss et par extension, dans la vie à L’épineuse.

Mais revenons aux débuts de ce roman avec notre découverte de l’étrange Signa et de son histoire peu commune.

Signa n’est pas une héroïne qu’on peut qualifier d’attachante au premier abord. Elle est entourée d’un tel mystère qu’on peut même se demander si elle ne sème pas la désolation autour d’elle.

Pourtant, les doutes de la jeune femme finissent par prendre le pas sur le côté déplaisant, cruel et sadique des événements qui composent la vie de Signa. Le lecteur peut désormais se satisfaire de la curiosité et des découvertes de l’héroïne.

On ne sait pas bien s’il y aura une romance et avec qui. Cette sensation qui se rapproche du triangle amoureux m’a terriblement déplu bien qu’on ne puisse pas dire que Signa joue avec les sentiments des autres. La pauvre jeune fille tente déjà tant bien que mal de s’adapter à sa vie dans la haute société, elle qui n’a connu que la misère et pourtant à la tête d’une jolie fortune.

Finalement, Signa et son goût prononcé pour la belladone ne peuvent que donner envie de poursuivre l’aventure. Ses multiples rencontres avec la mort prennent sens et bien au-delà, l’envie de découvrir quel sombre complot se trame à L’épineuse.

Le scénario est plutôt bien mené, un lecteur crédule appréciera les quelques surprises glissées au milieu des évidences. En revanche, un lecteur plus aguerri ne se laissera pas avoir et risque de trouver l’ensemble convenu pour le genre.

Pour ma part, je lirai la suite avec plaisir. L’ambiance lugubre a fini par me happer. J’ai hâte de découvrir ce qui attend Signa.

Ma note : 18/20.

Premières lignes :