Avis·manga

[Manga] Devils line (10 à 14) — Ryo Hanada

Présentation de la série :

 

La société des hommes n’est pas celle que l’on croit. Sans le savoir, elle abrite une population de vampires qui côtoient les humains tout en dissimulant leur vraie nature. C’est ainsi que Tsukasa, étudiante à la vie tranquille, va en faire l’âpre découverte. Sauvée de justesse par un homme nommé Anzai, elle comprend que ce dernier n’est autre qu’un membre d’une brigade spéciale, chargée de neutraliser les vampires ayant franchi l’interdit : boire du sang humain. Au contact de la moindre goutte, ces créatures deviennent des monstres incontrôlables, animées par une rage folle… que le jeune Anzai, être hybride, a de plus en plus de mal à maîtriser. Une irrésistible attirance naît entre Tsukasa et Anzai, dont la soif de sang ne cesse de s’accroître en sa présence… Vampire et humain, prédateur et proie…

Nombre de tomes : 14 – série terminée
Éditeur : Kana
Papier : 7€45
Numérique : 4€99

Mes précédents articles :

Avis sur les tomes 10 à 14 :

Le tome 10 met en lumière les agissements à Onlo, ce centre où Johannes était, ainsi qu’Anzai. On comprend mieux les origines de ce dernier.

On y retrouve aussi Tsukasa et Anzai qui vont pouvoir enfin franchir une étape importante dans leur couple. Ce rapprochement signe quelques moments gênants qui peuvent faire sourire. Le lecteur assiste donc à la conception de la sexualité humain/vampire qui manque clairement d’intimité et de spontanéité.

Le tome 11 permet à Johannes de faire son grand retour, lui qui est un vampire très recherché pour ses particularités. Ce personnage est l’un de mes préférés. Je l’ai senti désintéressé, plus humain que quiconque. Pourtant, il accepte de faire quelque chose qui m’a surprise, le rendant un peu fade à mes yeux pour le coup. J’aurais largement préféré que Ryo Hanada en fasse une figure marquante.

Les intentions des uns et des autres se dessinent sur ces derniers tomes. J’ai été étonnée par le machiavélisme qui se cache derrière tout le bazar entourant les vampires et leur intégration dans la société humaine. Pourtant, c’est assez logique donc la majorité du lectorat aura sûrement un bon flair pour comprendre l’ensemble avant la conclusion finale.

Ce manga a le mérite d’aborder de multiples sexualités au travers de personnages lesbiens, gays ou encore asexuels et non-binaires. Cet aspect, sans être au cœur de l’intrigue, est tout de même une bonne idée pour montrer que ça existe (je pense plus à la non-binarité et à l’asexualité, le reste étant bien plus connu (quoi que)).

Le tome 13 signe la fin de l’histoire et du gros de l’action. Les masques tombent. Par contre, je ne peux pas vraiment dire que j’ai aimé la manière dont tout se termine. Je suis peut-être un peu déçue du manque de spectacle. Bon, rien de bien méchant mais j’ai senti ça comme un essoufflement du rythme. Il ne faut pas écarter que ça vienne de moi qui suis encore sous l’effet d’un coup de déprime.

Le tome 14, le dernier de la série, revient sur certains personnages, offrant des conclusions plus ciblées sur ce qu’ils deviennent. Les réflexions amenées par chacun des participants restent intéressantes mais pas nécessairement indispensables.

Cette série est captivante pour son aspect de bien et de mal, les comparaisons que l’on peut faire entre monstre et être humain (Le démon est humain, L’homme est démon !), sur la colère et la capacité qu’on a de la gérer (ou pas).

En bref, c’est un manga plaisant dans l’ensemble où les vampires ne sont pas forcément aussi méchants qu’on le prétend et où des individus savent très bien cacher leur jeu.

Je pense que je regarderai la série un de ces jours pour voir si je trouve cela plus fluide peut-être étant donné que je n’ai pas enchaîné les tomes.

Note globale : 17/20.


Avez-vous vu/lu Devils Line ? Qu’en avez-vous pensé ?


Extrait du tome 10 :

J’ai la sensation d’être revenu là où je dois être.

 

6 commentaires sur “[Manga] Devils line (10 à 14) — Ryo Hanada

    1. Je ne sais pas si tu as lu les articles du Tempo des livres dessus mais c’est elle qui m’a fait me décider pour cette série. C’était sympa mais je pense que c’est à enchaîner pour ne pas perdre le rythme ni l’essentiel de ce qui se joue quand on a une mémoire qui fait des siennes. Si tu as l’occasion de dénicher le premier tome en mediathèque (et le temps), tu pourras te faire ta propre idée dessus.

      J’aime

  1. Les fins sont souvent difficiles à créer l’unanimité, moi aussi la toute fin m’a laissé un goût de pas assez. Je garderai tout de même un bon souvenir, contente que dans sa globalité, cela t’ait quand même plus et comme tu dis, l’un des plus de l’œuvre est la pluralité sexuelle abordée

    Aimé par 1 personne

    1. Voilà, tu as tout dit. Mais je n’écarte pas le fait que j’ai eu du mal à remettre mes idées en place en ouvrant le tome 10… Fluidité proche de zéro. J’ai failli m’acheter la série en DVD mais je l’ai trouvée un peu chère (chez cultura). A suivre. 😉

      Aimé par 1 personne

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