Couverture et présentation :
La section de lutte contre la cybercriminalité de Tokyo est sur les dents. Un individu coiffé d’un masque en papier journal poste sur Internet des vidéos menaçantes, où il prédit les pires crimes : incendies, agressions, viols. Le problème ? Dès le lendemain, ces prédictions se réalisent à la une des journaux télévisés. C’est le début d’une traque contre la montre qui mène les enquêteurs du siège vide d’un cybercafé de la banlieue de Tokyo aux bureaux froids de ces entreprises où, tous les jours, des employés sont tyrannisés par leur hiérarchie. Et sur Internet, contre toute attente, le soutien populaire grandit autour du mystérieux personnage…
Le grand retour de Tetsuya TSUTSUI dans une série où se mêlent avec brio ses thèmes de prédilection : machinations, injustice sociale et nouvelles technologies.
Éditeur : Ki-oon
Papier : 7€90
Pages : 220
Sortie : juin 2012
Avis :
Et si vous deveniez juge et bourreau exécutant sans remord des individus coupables ?
C’est plus ou moins ce que fait Paperboy et bien que ce soit contestable, les victimes premières, elles, se sentent abandonnées si la justice refuse de les croire ou de condamner leurs agresseurs. On a sûrement déjà tous vu des histoires similaires, cependant, je trouve qu’ici, les interventions de Paperboy restent assez rares et très ciblées même si ça paraît brouillon, ce qui pose une première base de questionnements : quel est l’objectif de tout cela ?
C’est l’occasion pour la nouvelle équipe de cybercriminalité de montrer ce qu’elle a dans le ventre avec, à sa tête, un lieutenant féminin ne manquant pas de jugeote. Malheureusement pour elle, le fait qu’elle attire l’œil lui fait subir des remarques sexistes régulièrement.
Dans le tome 2, quelques révélations à prévoir pour nous lecteurs. Les enquêteurs sont encore dans le flou. L’histoire prend un tournant plus politique mais appréciable.
C’est au dernier tome que tout prend sens, d’autant que l’équipe qui enquête sur les crimes commis par Paperboy, suit des pistes sans entrevoir le bout du tunnel. Il faut attendre les dernières pages pour tout assembler (rien de trop tiré par les cheveux tout de même et probablement facile à deviner).
J’ai bien aimé l’ensemble mais je l’ai trouvé plutôt lent et mou. Si vous attendez que ça remue, ça reste très contemplatif. Cependant, le scénario remplit son rôle dans ses machinations et sa dénonciation des injustices, comme promis par le résumé éditeur. Cela reste une série terminée en trois volumes qui peut être sympa à découvrir si le thème vous plaît.
Note : 16/20.
PS : Je vais découvrir Prophecy The Copycat, qui reprend le personnage de Paperboy.
PS (bis) : ce retour est un peu maigre et pas très convaincant. Ma motivation est allée se cacher, ça se ressent.
Couvertures des t2 et t3 :
Je pense juste que parfois certains retours sont pas évidents à faire car on a pas grand chose à dire ou qu’on n’a pas l’excitation qui permet de taper donc ton retour, ça va quand même t’inquiète
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Ben, déjà qu’en temps normal, je fais des articles courts 😆 là, je vais me lancer dans des billets de deux mots. Merci de me rassurer. 😊
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Ne t’inquiète pas pour la longueur de l’article, il n’y a pas de règles dans le domaine. Tu as écrit sur les points qui te semblaient importants et c’est très agréable à lire, et on comprend bien où tu veux en venir donc c’est très bien comme ça !
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Merci de me rassurer. 😊
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