Avis

PostMortem de Patricia Cornwell

Couverture et présentation :


Richmond, Virginie. Quatre femmes ont été torturées, violées, égorgées. Une femme noire et trois blanches. Rien, pas le moindre indice ne les relie entre elles, si ce n’est précisément l’assassin. Le docteur Scarpetta s’acharne à traquer le tueur en série. Il est intelligent, rusé et ne semble commettre aucune faute qui pourrait mettre les enquêteurs sur la voie. Elle sait qu’il n’arrêtera pas. Si elle ne trouve pas très vite une piste pour remonter jusqu’à lui, une autre femme va mourir. Tout semble se liguer contre la police et Kay pour favoriser le tueur. Peu à peu, Kay Scarpetta commence à se sentir menacée.

Postmortem remporte à sa sortie cinq prix internationaux parmi les plus prestigieux, notamment le prix Edgar Poe et le John Creasey Award, ainsi que le prix du Roman d’aventures.

Éditeur : Le livre de poche
Numérique : 9€99
Papier : 8€40
Pages : 480
Sortie : Octobre 2005 (cette édition)

Mon avis :

Je n’ai clairement pas l’habitude de lire ce genre littéraire même si j’aimerai beaucoup y parvenir. J’ai eu quelques difficultés à me laisser porter par le style.

Kay est médecin légiste. Elle bosse sur l’affaire de femmes violées et tuées. C’est assez classique aujourd’hui (mais le livre a été édité en 1990 alors je ne sais pas trop ce qui se faisait à l’époque). Nous sommes aux prémices de l’ADN pour ce qui est des enquêtes de police. Ce n’est donc pas encore quelque chose de vraiment recevable durant un procès même si ça peut faire pencher la balance.

Kay rencontre deux problèmes principaux durant cette enquête : une substance laissée par le tueur non identifiable et le piratage de ses rapports professionnels.

L’enquête stagne, Kay divague. Ses collègues ne la soutiennent pas vraiment. Le pire : sa nièce passe les vacances chez elle. Même si Kay adore Lucy, avec les récents meurtres, elle n’est pas sereine et peu présente pour elle.

J’ai bien aimé le côté profilage qu’on peut avoir même si ce n’est qu’un plus pour l’enquête. Kay doit prouver ses compétences constamment, probablement parce qu’elle est une femme. Bien que ce ne soit pas la priorité du bouquin, nous avons un aperçu du quotidien des femmes en milieu professionnel et pas seulement par le biais de Kay. Pareil pour les Noirs et les homos… On ressent bien le rejet des minorités. Enfin, j’ai pas mal grimacé face à certains commentaires. Limite, j’aurai déchiré le livre pour en faire des miettes.

La fin reste assez prévisible même si on ne connaît pas l’identité du tueur, c’est préservé jusqu’au dénouement.

C’est bien écrit. Le rythme est correct. Pour ceux qui aiment ce genre, c’est peut-être une excellente lecture.

Rien d’extraordinaire ne ressort dans mon ressenti mais l’histoire se tient.

Ma note : 14/20.

Merci aux Lectures d’Emy pour sa suggestion.

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